lunes, 6 de octubre de 2014

Le Chiapas s'appauvrit selon les économistes Mexicain

Le Chiapas, plus pauvre qu’avant 1994,
estime un économiste

Source: Proceso

Selon l'économiste Jorge Alberto López Arévalo, le Chiapas continue d'être l’État le plus pauvre du Mexique, alors qu’il a été l'un des plus subventionnés de tout le pays durant ces 20 dernières années. Les conditions y sont encore pires qu'avant 1994, l’année du soulèvement armé zapatiste qui dans un contexte où dans la misère et la marginalisation des peuples et des communautés indigènes était particulièrement fort. (…)




Depuis plus d'un siècle, l'économie du Chiapas “a connu des taux de croissance médiocres, inférieurs à la moyenne nationale, exception faite de la période 1970-1980”. Le changement de modèle économique et le Traité de Libre Échange “ont constitué une catastrophe pour le Chiapas, où l'économie ne croît pas et ne génère pas d'emploi“.  (…) Le Chiapas, qui était une zone de faible importance dans le flux migratoire de travailleurs mexicains vers les Etats-Unis, est devenu une zone où les flux ont augmenté, d'abord dans quelques zones, puis dans pratiquement toutes, jusqu’à devenir l'un des Etats d’où le plus de gens se voient chassés vers les États-Unis.
Selon lui

- Il y a plus de pauvres qu'avant le soulèvement armé zapatiste, et le Chiapas connaît le pire indice de développement humain. On avait pourtant affirmé, au cours du sextennat précédent, celui de Juan Sabines Guerrero, que “la pauvreté n'était pas une fatalité pour le Chiapas” et qu’elle était déjà en voie d’éradication.

- Alors que son économie est la plus subventionnée de tout le pays, il existe une inégalité profonde dans la répartition de la richesse de cet Etat - qui dispose de quantités de ressources naturelles

- Une grande partie des ressources publiques attribuées au Chiapas provient des impôts du reste de Mexicains, car la capacité de recette fiscale du Chiapas continue d'être très faible.
(…)

- Pour en finir avec cette pauvreté, il faut d’abord mettre en ordre les finances publiques, appliquer une politique d'austérité réelle, vraie et non simulée, et développer des politiques publiques qui aident la société à être durable et indépendante, au lieu de continuer à promouvoir le paternalisme à travers des programmes sociaux clientélistes.
Traduction et résumé : hg          

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