domingo, 30 de noviembre de 2014

La Caravane de Mère de Migrants Centro-américain arrive au Chiapas!



Après être arrivée à l'auberge pour personnes migrantes “la 72” à Tenosique et à la "casa del Caminante J'tatic Samuel Ruiz" de Palenque la dixième caravane de Mères Centraméricaines a visité divers état du pays (Veracruz, Tabasco, Hidalgo, San Luis Potosí, Jalisco, DF, Oaxaca) sera à San Cristobal de las Casas, et au Chiapas à partir du 2 décembre.

Les intégrants commenceront, après la réception, par une cérémonie Maya avec des associations et organisations locales. Le 3 décembre, dans la matinée ils auront une réunion avec le comité de familles de migrants disparus, Junax Kotantik. Le même jour, ils voyageront pour Tapachula pour rencontrer à 19h, des organisations locales et le Centre des Droits de l'Homme Fray Matias de Cordoba, Le jour suivant ils visiteront la “casa parroquial de Huixtla” et le Père Heyman Vazquez ainsi que des migrants en transit.

Le soir ils auront des activités de recherche.


Ils resteront dans la ville de Tapachula jusqu'au 7 décembre pour des activités de recherche avec la rencontre avec la communauté Hondurienne, et d'autres réunions, terminant ainsi plus de deux semaines de visites.

Ils veulent aussi dénoncer que des milliers de migrants centro-américain ont disparu. On parle de 70 000 jusqu'à un maximum de 150 000 morts et/ou migrants disparus.

Mais aussi la caravane veut dénoncer: “l'impunité, dénoncer les autorités et le crime organisé qui ont converti les migrants comme un grand commerce de bénéfices incalculables.


“Les mères et familles qui participent à la Caravane des Mères Centraméricaines en recherche de leurs enfants, cela fait déjà 10 ans qu'ils dénoncent les violences dont souffrent les migrants dans ce territoire miné qu'est le Mexique, convertit en une gigantesque fosse clandestine et une frontière verticale de milliers de kilomètres pour ceux qui fuient dans une migration forcée par la violence extrême économique, politique et sociale qui expulse de leur terre des hommes, femmes et enfants aussi, quand ils en peuvent plus supporter les conditions qui obligent les gens à en plus lutter que pour les droits, et pour une qualité de vie, car maintenant ils doivent lutter pour leur propre vie.”


La caravane a permit à Leonila Guerra, du Honduras, d'embrasser pour la première fois depuis 17 ans son frère Oswalvo Guerra.

En 1997 il est parti de sa maison située dans la communauté de Cerro Blanco dans la municipalité de Rosario dans le département de Comayagua, pour les Etats Unis, avec le rêve de sortir de la pauvreté de son lieu, où, il dit, il n'y avait même pas de téléphone pour appeler.

Oswaldo a réussit à vivre à Veracruz il y a 17 ans, et il explique que depuis qu'il est sorti du pays il n'avait pas pu communiquer avec sa famille.

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