jueves, 14 de abril de 2016

Les Otomis défendent leur terre contre 800 policiers accompagnés d'ouvrier pour construire le mégaprojet d'autoroute

San Francisco Xochicuautla, Etat de México, 11 avril 2016.
Article Original: masde131
Gisela parcourt les gravas, et essaye de se rappeler où se trouvaient les papiers important, les actes de naissances, les factures nominatives, et peut être qu’apparaîtra le carnet de chèque. Le drame augmente, non seulement ils lui ont détruit sa maison, mais en plus, sans ces papiers elle ne pourra pas prendre sa retraite comme elle en aurait pourtant droit.

A 10 heures du matin, ce lundi, au moins 800 policiers de la Commission Estatale de Sécurité Citoyenne (CES), ont entouré la communauté de Xochicuautla. En même temps, de lourdes machines de l'entreprise Teya, filiale du groupe Higa entraient.

L'alarme a sonné, et les habitants de Xochicuautla ont couru jusqu'à la maison de Gisela et d'Armando Garcia Salazar, "Le Doc", comme on l'appelle. Ils pensaient que si ils se réunissaient dans la maison, ils éviteraient qu'elle soit détruite.

Foto: Eduardo Velasco Vásquez / @lalo777


Selon les témoignages des habitants, la police n'a jamais montré une ordre judiciaire, ils ont uniquement montré une photocopie prise en photo du décret d'expropriation, ce qui est une violation claire de la loi. Armando, énervé leur a montré les résultats des procès gagnés par la communauté pour détenir la construction de l'autoroute. 25 voisins, dont des personnes du troisième age, et un bébé de deux ans, ont réussit à rentrer dans la maison.

Foto: Eduardo Velasco Vásquez / @lalo777


La police a défoncé la porte, ils ont balancé des gaz lacrymogènes et ils ont fait sortir les gens à coup et en les traînants, alors que dehors, ils entouraient la maison pour empêcher que s'approchent plus d'habitants pour défendre ceux qui étaient à l'intérieur. Ni Armando ni Gisela ont pu sortir leurs biens, ni mêmes leurs documents personnels.



La communauté de Xochicuautla est bénéficiaire du Mécanisme Fédéral de Protection aux Personnes Défenseurs des Droits de l'homme et journalistes pur le risque dans lequel elle se trouve, et les menaces reçues, mais malgré qu'il leur ai offert un bouton de panique qui aurait du réaliser un appel pour activer différents protocoles de sécurité, ils n'ont jamais eu de réponse, en plus, la police d'état le leur a retiré pour qu'ils ne puissent appeler.

Foto: Érika Lozano / @Kuruhr 


La lutte qu'a commencé la communauté indigène de Xochicuautla a 9 ans. Ils ont eu de nombreuses victoires légales. Récemment ils ont gagné deux procès, un via le Cinquième Juge du District, qui a concédé la suspension définitive du projet de construction de l'autoroute à péage Toluca-Naucalpan. Et un autre qui leur a permit de stopper le décret d'expropriation.

La violation des sentences juridiques a de graves conséquences comme l'a illustré le cas "el desafuero del peje", jugement commencé contre l'ancien chef du district fédéral, Andrés Manuel Lopez Obrador, pour avoir violer une suspension judiciaire.

Foto: Ariadna León Garmendia /@ariadnaleon

Dans le cas de Xochicuautla non seulement est impliqué le gouvernement de Eruviel Avila, gouverneur de l'état de Mexico, mais aussi l'entreprise Autovan (Autopistas de Vanguardia) et le constructeur Teya SA de CV, qui fait partie du groupe Higa, entreprise accusée de corruption, trafic d'influence comme l'a démontré le reportage de la #casablanca et plus récemment d'évasion fiscale et de détournements de fond, selon les informations filtrées via les panamapapers.

"Le château" comme était connu la maison d'Armando et Gisala, tenait un rôle important dans l'organisation de la communauté, c'était le lieu où se célébraient les assemblées, ateliers, et aussi les repas. Elle se trouvait en bordure de Xochicuautla, près de l'entrée de la forêt. Son poids symbolique était notable.

Foto: Eduardo Velasco Vásquez / @lalo777




Après la destruction de la maison, les policiers sont restés à entourés le terrain, démonstration qui a été perçue comme provocation par la communauté. La Direction Générale en Charge des recherches et des attentions aux cas du ministère du gouvernement, tout comme le personnel du Mécanisme sont arrivés sur les lieux. L'intention de créer une table de négociation entre la communauté, les autorités de l'état du Mexique, et les organisations de la société qui ont accompagné le cas, comme le même ministère du gouvernement.

Foto: Eduardo Velasco Vásquez / @lalo777

Après plusieurs heures ils ont pris un accord, les policiers et les machines partent de la communauté, la réunion sera dans le site indiqué par Xochicuautla dans la capitale du Mexique, et avec des fonctionnaires aptes à prendre des décisions. Cependant alors que les commissions rentraient chez eux, le gouvernement de l'état du Mexique a rompu les accords et imposé que les discutions se fassent dans la ville de Toluca, ce que la communauté n'a pas accepté.

Foto: Eduardo Velasco Vásquez / @lalo777

Dans l'après midi, les habitants du village ont installé un campement face à la maison détruite.


Foto: Érika Lozano / @Kuruhr



Aujourd'hui la situation reste tendue. Ce matin les policier du CES, sont revenus à Xochicuautla et ont menacer de détruite la petite chapelle d'où partent les pélérinages jusqu'à la montagne.

oto: Eduardo Velasco Vásquez / @lalo777


Xochicuautla s'organise pour empêcher que continue la destruction, ils appellent à la solidarité et à réaliser une barrière humaine pour empêcher que Higa continue d'avancer.




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