viernes, 8 de marzo de 2013

8.03 Journée de la femme au Chiapas insurgé



 LES ABEJAS CELEBRENT LA JOURNEE DE LA FEMME
8 MARS 2013


Des centaines de femmes Abejas, accompagnées par leur époux, et quelques internationaux, ont marché de Yabteclum jusqu´a Acteal, une marche de plus de 3 heures sous un soleil de plomb. Les femmes étaient en jeun pour l´occasion.
 

Durant toute la marche elles ont scandé différents slogans tres claires: "Les femmes nous donnons la vie, nous ne voulons pas la guerre", "les femmes nous avons de la force pour défendre nos villages", "les femmes nous voulons la paix la justice et la dignité." Chaque femme portait a sa main des fleurs blanches, symbole de la paix.

 
Plusieurs fois les soldats de l´Armée du Mexique et des policiers sont passés le long du cortege, pour intimider les femmes, avec leur hummer ou camion, mais il n´en fut rienm les femmes et hommes dignes et reblles ont redoublé de force pour multiplier leur cri " Dehors l´armée du Chiapas... Dehors!!"





Les femmes rebelles se sont ensuite dirigées jusqu´a la municipalité autonome de Polho, ou de nombreux compañer@s sortaient de leur maison pour voir la manifestation


  

En arrivant devant le camp militaire de Majomut, les femmes se sont arrétées. La tension montait et elles ont crié "Chiapas Chiapas n est pas une casernem dehors l´armée d´ici." " Qu´est ce que nous disons aux soldats? Dehors !! "

Une femme lu un communiqué dirigée aux soldats pour dénoncer la presence illégitime de l´armée pres des communautés.


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Organisatión de la Société Civile las Abejas
Terre Sacrée des Martyrs d´Acteal
Acteal, Ch'enalvo', Chiapas, Mexique


8 de mars  2013


A l´armée Mexicaine,


Nous sommes venues vous dire, ici:


La presence des militaires dans nos terres nous affectent, nous les femmes, car depuis l´arrivée de l´armée dans nos communautés ils ont violé et mis enceinte a beaucoup de compañeras non abejas, ils ont manqué de respect, et nous poursuivent lorsque nous marchons seules, pour le seul fait d´etre femme.



Le jour du massacre ils nous ont vole beaucoup de chose, nous avons été expulses de nos maisons. Nous les femmes nous n´avons pas peur, c´est pour cela que nous disowns au gouvernement que ce qu´il fait aujourd´hui ce n´est pas la justice, il essaye d´acheter notre dignité



Le retour des paramilitaires nous cause beaucoup de colere, de tristesse et de douleur car beaucoup de personnes de notre famille sont mort, nous vivions avec des menaces fréquentes, cependant, nous n´avons pas peur, au contraire ca nous donne plus de force pour continuer



Comme survivantes nous n´oublions pas ce qu´il s´est passé et nous continuons debout, nous sommes ici pour vous montrer que nous n´avons pas peur, bien que le gouvernement ne nous prenne pas en compte, nous continuons ici, nous ne nous fatiguerons pas d´exiger la justice.



Le gourvernement n´empeche pas le retour des paramilitaires et nous disons aux gouvernements que les femmes nous nous soulevons pour exiger la justice




L´ARMÉE HORS DE NOS COMMUNAUTES
L´ARMÉE HORS DU CHIAPAS
NOUS VOULONS LA PAIX ET PAS LA GUERRE


 

Les Femmes de La Société Civile Las Abejas





Ensuite les compañer@s du Choeur d´Acteal ont commencé a chanter "Paix, Paix, Paix..."


Les femmes ont ensuite donné le communiqué aux soldats et des fleurs a la place de leur mitraillette.




En fin, en arrivant dans la communauté d´Acteal, les femmes ont remercié la présence de tout-e-s, et avant que ne commence une cérémonie.

Les femmes ont ensuite lu leur communiqué et enfin les hommes de la Table Directive ont donné leur parole pour reconnaitre la lutte des femmes.

La journée s´est ainsi terminée par un repas, que les hommes avaient préparés pour l´occasion


Finalement, l´aire autonome de communication a présenté le documentaire. "Femmes construyant une nouvelle vie" (bientot diffusé en Francais et en libre acces), présentant l´organisation des femmes et la construction de l´autonomie et de la résistance des femmes Abejas


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Comunicado de Las Mujeres Abejas.
Dia 8 de Marzo.


                              Organización de la Sociedad Civil las Abejas
Tierra Sagrada de los Mártires de Acteal
Acteal, Ch'enalvo', Chiapas, México
8 de marzo de 2013




A toutes les Organisations Sociales et Politiques,
A tou-t-e-s les défenseurs des Droits de l´Homme
A la presse Nationale et Internationale
Aux medias indépendants
A la Société Civile
A la Sexta
A l´opinion publique




8 mars Journée Internationale de la Femme


Sœurs et Frères,,



Bienvenu-e-s dans ce centre cérémoniel des Martyrs d´Acteal, nous vous remercions toutes et tous pour votre participation à cette marche pour la journée international de la femme.

Aujourd´hui nous sommes réunies les femmes Abejas de Acteal pour nous rappeler qu´il n´y a pas eu de respect aux femmes assassinées aux Etats Unis qui exigeaient leurs droit et un salaire juste pour leur travail. En 1997, ont été massacrées nos compañeras de Acteal, la majorité étaient des femmes, filles et garçons, dans ces années certaines de nos compañeras après être morte ont été éventrées pour sortir leur bébés. Nous, nous sommes les survivantes ils nous ont enlevé notre joie, la massacre à amener beaucoup de tristesse et de maladie.
Ne pas oublier les femmes massacrées par le gouvernement est un acte qui démontre le rejet de l´organisation des femmes, nous ne voulons plus que cela se passe, nous voulons qu´il y ait la paix et la justice.

Les femmes martyrs se sont organisées pour créer notre organisation, elles ont parlé avec vérité, très forte elles ont donné leur vie pour que nous continuons en avant. Elles ont supporté la faim, elles n´ont pas eu peur face aux menaces. Si elles étaient encore là elles appuieraient notre lute, nous savons aussi qu´elles ne sont pas la physiquement mais elles veillent sur nous.



Les paramilitaires sont de retour, nous leur disons que nous ne voulons pas qu´il se passe de nouveau ce qu´il se passa il y a quelques années. Ils boivent beaucoup d´alcool et reçoivent leur salaires et profitent des terres achetées par leur chef qui a été et est le mauvais gouvernement après le massacre, ils profitent de privilèges, ils tiennent des boutiques, ont de grandes maisons…


Nous nous demandons: pourquoi reçoivent-ils de l´argent du gouvernement? Pour chercher a s´enrichir? Et nos martyrs?? Qu´en reste-t-il? Il nous semble Claire qu´ils ne reviendront jamais, nous nous rappelons o combien elles étaient fortes pour nous. Mais le gouvernement suce notre sang, nous ne voulons plus d´injustice, basta de la corruption.

Nous les femmes de Ch´enalvo´nous invitons les compañeras: n´ayez pas peur de dire la vérité et de dénoncer les maltraitances que fait le gouvernement, de créer plus de soutien dans les communautés pour rendre aveugle les gens avec des mensonges et mettre fins a nos forcé pour éviter les protestations contre les mauvais actes du gouvernement.

Comme femmes abejas nous parlons du bon, pas du mauvais, nous parlons avec la vérité, de ce qu´il se passe et c´est ça la route des abejas, dire le mal que fait le gouvernement et partager notre lutte.

La massacre a sensibiliser et ouvert beaucoup les cœurs et les villages se conscientisent et de plus en plus de pays savent ce qu´ils se passent ici, nous continuons à grandir toujours plus.


Le gouvernement a permis l´entrée de la vente d´alcool dans nos communautés provoquant la maltraitance contre les femmes, battues par leur époux. CA SUFFIT cette consommation d´alcool dans nos communautés, qui endette les familles qui préfèrent acheter plus et plus, alors que leurs enfants souffrent du manque de nourriture. Nous avons vu aussi que les jeunes apprennent a boire, et qu´il n´y a plus de respect des papas et des mamans.


C´est pour cela que nous disons a tou-t-e-s celles et ceux qui ne sont pas encore sortis pour s´organiser ou qui n´osent pas dire que leur époux les maltraitent, nous voulons que vous sachiez que vous avez des droits et que les époux sachent aussi quels sont les droits de la femme pour les partager.


Nous sommes dans l´organisation pour exiger la justice car nous voyons que le gouvernement veut uniquement arrêter ce que nous faisons, mais nous lui disons que nous continuons dans la résistance


Nous vous remercions tou-t-e-s pour nous avoir accompagné dans notre marche, et a tous les compañeros qui ont laissé leur épouse venir nous appuyer.

Nous disons :

NOUS NE VOULONS PLUS DE VIOLENCE
BASTA DE LA VENTE ET CONSOMATION D´ALCOOL DANS NOS COMMUNAUTES


Atentamente


Las Mujeres de la Sociedad Civil las Abejas






  












Chiapas: 8 de marzo Dia De La Mujer


 LAS ABEJAS CELEBRAN EL DIA DE LA MUJER


Centenas de mujeres Abejas, acompañado por sus esposos, y unos internacionales marcharon de Yabteclum hasta Acteal, una marcha de mas de 3 horas, con mucho sol. Las mujeres se pusieron de ayuno para ese dia.
 
Gritando consignas muy claras "Las Mujeres Damos Vida y No queremos Guerra", "Las mujeres tenemos valor para defender a nuestro pueblo", "Las mujeres queremos paz, justicia y dignidad" cada mujer tenia flores blancas en la mano, simbolo de paz..... 
 
Varias veces soldados del Ejercito Mexicanos y policiacos pasaron frente al la marcha para intimidar a las mujeres y hombres dignos y rebeldes de las abejas, pero no se dejaron, y sus gritos se multiplicaron " Fuera el ejercito de Chiapas...¡¡Fuera!!"




Las mujeres rebeldes se dirigieron hasta el municipio autonomo de Polho, donde varios compañer@s salieron de sus casas para ver esta protesta...

  

Llegando al Cuartel Militar de Majomut, las mujeres se pararon. La tension subio, y gritaron "Chiapas Chiapas no es cuartel, fuera el ejercito de el", "que les decimos a los soldados? Fuera!!"

Una mujer leo un comunicado dirigido a la presencia ilegitima del ejercita cerca de sus comunidades:

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Organización de la Sociedad Civil las Abejas
Tierra Sagrada de los Mártires de Acteal
Acteal, Ch'enalvo', Chiapas, México


8 de marzo de 2013
Al Ejército Mexicano


Aquí les venimos a decir:
A nosotras las mujeres nos afecta la presencia de los militares en nuestras tierras, porque desde la llegada del ejército en nuestras comunidades violaron y embarazaron a compañeras de comunidades no abejas , faltan el respeto y nos persiguen cuando caminamos solas, por el solo hecho de ser mujer.


El día de la masacre nos robaron muchas cosas, fuimos despojadas de nuestras casas. Nosotras las mujeres no tenemos miedo, por eso decimos al gobierno que no es justicia lo que está haciendo ahora, trata de comprar nuestra dignidad.


Ante el regreso de los paramilitares nos causa mucho enojo, tristeza y dolor porque murieron nuestros familiares, estamos viviendo con amenazas frecuentes; sin embargo, no tememos, al contrario nos da más valentía para seguir.


Como sobrevivientes no olvidamos lo que paso y seguimos en pie, aquí estamos para demostrarles que no tenemos miedo, aunque el gobierno no nos tome en cuenta, seguimos aquí, no nos cansaremos de exigir justicia.


El gobierno no da un alto ante el regreso de los paramilitares, y les decimos a los gobiernos que las mujeres nos levantamos para exigir justicia.

¡¡Fuera ejército de nuestras comunidades!!
¡¡Fuera ejercito de Chiapas!!
¡¡Queremos Paz y no la guerra!!
Atentamente


Las Mujeres de la Sociedad Civil las Abejas







Luego compañer@s del Coro de Acteal empezaron a Cantar "Paz Paz Paz"....




Mujeres entregaron el comunicado a los soldados, y flores para intercambiarlas con su fusil.




Por fin llegando en Acteal las mujeres agradecieron la presencia de tod@s, y empezaron una ceremonia con la presencia del Padre Manuel de Chenalho. 

Las Mujeres leyeron su comunicado, y luego hombres de la Mesa Directiva dieron su palabra para reconocer la lucha de las mujeres.

Por fin, se termino por una convivencia. Por una vez los hombres cocinaron.

Finalemente, se presento el documental "Mujeres construyendo Nueva Vida" presentando la organizacion de las mujeres en la autonomia y la resistencia de las Abejas

Comunicado de Las Mujeres Abejas.
Dia 8 de Marzo.


                              Organización de la Sociedad Civil las Abejas
Tierra Sagrada de los Mártires de Acteal
Acteal, Ch'enalvo', Chiapas, México
8 de marzo de 2013


A todas las Organizaciones Sociales  y Políticas
A todas las y los Defensores de los Derechos Humanos
A la prensa Nacional e Internacional
A los medios independientes
A la Sociedad Civil
A la Sexta y
A la opinión publica


8 de marzo Día Internacional de las Mujeres

Hermanas y hermanos,

Bienvenidas y bienvenidos en este centro ceremonial de los Mártires de Acteal, agradecemos a todas y todos por su participación en esta marcha por el Día Internacional de las Mujeres.

Hoy, estamos reunidas las mujeres Abejas de Acteal en este 8 de marzo para recordar que fueron masacradas nuestras compañeras de Acteal, en el año 1997, la mayoría eran mujeres, niñas, niños; en aquel año algunas de nuestras compañeras luego de muertas fueron acuchilladas y sacarles sus bebés. Nosotras somos sobrevivientes, nos llevaron nuestra alegría, la masacre nos trajo mucha tristeza, enfermedades. Este Dia es igual para recordar que no hubo respeto hacia las mujeres que fueron asesinadas en Estados Unidos exigiendo sus derechos y un salario justo por su trabajo

La masacre de las compañeras por el gobierno, es un acto que demuestra el rechazo a la organización de las mujeres, ya no queremos que eso pase, queremos que haya paz y  justicia.


Las mujeres mártires se organizaron para crear nuestra organización, hablaron con la verdad, muy valientes entregaron su vida para que nosotras sigamos adelante. Ellas aguantaron hambre, no tuvieron miedo ante las amenazas. Si estuvieran aquí estarían apoyando nuestra lucha sabemos también que no están físicamente pero están velando por nosotras.

Los paramilitares están de regreso, les decimos que no queremos que vuelvan como pasó hace años, están tomando mucho trago, recibiendo sus quincenas y gozando terrenos comprados por parte de su jefe que fue y es el mal gobierno, disfrutando privilegios, teniendo negocios, casas grandes, etc.

Nos preguntamos, ¿por qué reciben dinero del gobierno? ¿Por buscar enriquecerse? Y nuestras mártires ¿Dónde quedan? Nos queda claro que no regresarán nunca, recordamos lo valiosas que eran para nosotras. Pero el gobierno va chupando nuestra sangre, no queremos más injusticia, basta de la corrupción.


Nosotras las mujeres de Ch'enalvo' invitamos a las compañeras: no teman en decir la verdad, a denunciar el maltrato del  gobierno, de crear más apoyos en las comunidades en cegar a la gente con mentiras y acabar con nuestra fuerza para evitar protestas contra los malos actos del gobierno.

Como mujeres abejas estamos hablando de lo bueno, no lo malo; y hablamos con la verdad, lo que está pasando y eso es el caminar de las abejas, decir lo malo que hace el gobierno y compartir nuestra lucha.

La masacre sensibilizo y abrió muchos corazones, conciencia y está creciendo en pueblos, ciudades y demás países dando a conocer lo que pasa, seguimos creciendo todavía más.

El gobierno ha permitido la entrada de la venta del alcohol en nuestras comunidades provocando maltrato hacia las mujeres, golpeadas por sus esposos, YA BASTA, este consumo de alcohol, endeuda a las familias por querer comprar más y más mientras que los hijos sufren por falta de comida. Hemos visto también que los jóvenes están aprendiendo a tomar, ya no hay respeto hacia las mamás y los papás.

Por eso decimos a todas aquellas que todavía no han salido para organizarse o atrevido a decir que sus esposos les maltratan; nosotras queremos que sepan que tienen derechos y los esposos también tienen que conocer cuáles son los derechos de las mujeres, para ir compartiendo.

Estamos en la organización para exigir justicia porque vemos que el gobierno únicamente tiene intenciones para acabar con lo que hacemos, pero les decimos que seguimos en la resistencia.

Agradecemos a todas y todos por acompañarnos en nuestra marcha y a todos aquellos compañeros que dejaron que sus esposas nos vinieran a apoyar.


Les decimos:
¡No queremos más violencia!
¡Ya basta de la venta y consumo de alcohol en nuestras comunidades!


Atentamente


Las Mujeres de la Sociedad Civil las Abejas






  


  










jueves, 7 de marzo de 2013

Carta de Indignacion de familiares, individuales e organizaciones


Carta de indignacion de familiares, organizaciones e individuales....


OTRO DÍA OSCURO PARA LA JUSTICIA EN MÉXICO

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La Suprema Corte de Justicia de la Nación ha confirmado mantener en prisión al Maestro Alberto Patishtan Gómez en decisión dividida con dos votos a favor de parte de la Ministra Olga María del Carmen Sánchez Cordero de García Villegas y del Ministro Arturo Zaldívar Lelo de Larrea; y tres votos en contra por los Ministros Jorge Mario Pardo Rebolledo, José Ramón Cossío Díaz y Alfredo Gutiérrez Ortiz Mena. Los magistrados determinaron su negativa de acceso a la justicia al profesor Tsotsil, en un caso de evidente injusticia.

El Profesor Alberto con una trayectoria extraordinaria como defensor de los derechos humanos, además de demostrar su inocencia, también ha expuesto todo el entramado ilegal y tramposo que fue armado en su contra para acusarlo injustamente de un hecho que nunca cometió y que no se investigó.

Paradójicamente, esta misma Suprema Corte de Justicia decidió a favor de la libertad de los 52 paramilitares asesinos confesos en el caso de la masacre de Acteal, incluso decidió la liberación de Florence Cassez en una acción de burla a las víctimas de secuestro de este grupo delictivo.



La SCJN, al negar retomar el caso del profesor Patishtan, da continuidad y legalidad a las violaciones al debido proceso que llevaron a dictaminar una sentencia de 60 años al profesor Alberto; asimismo pierden la oportunidad de resarcir un verdadero acto de injusticia. Con esta decisión se está solapando a todos esos jueces y ministerios públicos corruptos que dejan en la indefensión a los pueblos indígenas y originarios de este país.

Quienes conocemos al profesor Alberto Patishtan en su trabajo, en su actividad política, en su defensa y promoción de los derechos humanos de los que están injustamente en prisión, estamos comprometidos con su proceso jurídico y seguiremos luchando hasta tumbar las paredes del calabozo y lograr la libertad del profesor Alberto y de todos los presos de conciencia en México.

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Gabriela Patishtan Ruiz, Héctor Patishtan Ruiz, Faustino López Ruiz, María de Lourdes Toussaint Loera, Cecilia Santiago Vera, Rogelio Ruedo Segura, Paola Nayeli Castañeda Gálvez, Pedro Faro, Manuel Valdivia Núñez, Daniela Garrido Martinez, Félix Durán Rodríguez y miles de personas más; la Plataforma Pueblos Originarios Movimiento por la Paz con Justicia y Dignidad, el Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas, Asociacion Espoir Chiapas / Esperanza Chiapas.